Avec un peu de retard, voici la méditation pour le dimanche de la miséricorde, le deuxième dimanche de Pâques. Ou comment les apôtres sont conduits par la paix du Christ à se pardonner à eux-mêmes d’avoir abandonné le Seigneur et d’avoir été lents à croire.

En ce jour de Pâques, voici un extrait de la Veillée d’hier soir, l’homélie :

Aujourd’hui c’est le jour du grand silence. Mais le Christ agit. C’est le moment où il visite toute l’humanité et pas seulement le peuple des croyants. C’est le sens de sa « descente aux enfers ». Dans l’attente de pouvoir célébrer sa résurrection, une fête dans l’intimité de Dieu.

En ce vendredi saint, nous accompagnons le Christ vivant sa passion. L’évangile qui est lu est la passion selon saint Jean, Jn 18,1–19,42. Laissons Jésus guérir nos âmes, y enlever l’amertume et le remords. Qu’il nous aide à nous sentir complices du Dieu qui, par sa souffrance, fait entrer la lumière dans un monde souffrant.

Ce jeudi saint, nous entrons dans le triduum pascal, dans la dernière grande œuvre du Christ sur la terre. On lire l’évangile du jour ici : Jn 13,1-15. Le Christ nous donne l’exemple du service et, parce que tant d’amour sur terre est perdu et bafoué, il donne sa vie pour sauver ceux qui aiment trop …

Ce mercredi saint, l’évangile nous fait explorer le cœur des apôtres. On peut le lire ici : Mt 26,14-25. Le Christ ne vient pas nous dire : “fais des efforts pour mériter mon amour !” Mais : “je t’ai rendu digne de mon amour, alors maintenant accepte d’y croire, accepte de venir, quel que soit ce que tu penses …

Aujourd’hui, mardi saint, ce qui se passe entre Jésus et ses disciples nous fait réfléchir au grand don de notre liberté. L’évangile est Jn 13, 21-33.36-38, que l’on peut lire par ce lien.